Traduisant une partie des mesures du plan « Ma Santé 2022 » présenté en septembre 2018 par Emmanuel Macron, la promulgation de la loi n°2019-774 du 24 juillet 2019 relative à « l'organisation et à la transformation du système de santé » prévoit une réforme des études de santé pour notamment pallier le manque de médecins, avec la suppression du « numerus clausus », la labellisation de 500 à 600 « hôpitaux de proximité », une régularisation de médecins étrangers, un accès élargi aux données de santé ou encore la création d'un espace numérique de santé.

Cette nouvelle réforme pour « un système devenu inadapté » repose sur cinq chantiers prioritaires : la qualité des soins et la pertinence des actes, l’organisation territoriale, les modes de financement et régulation, les ressources humaines et la formation, et le numérique. Il s’agit une nouvelle fois, de répondre à l’éclatement et au cloisonnement de notre système de santé caractérisé par de multiples oppositions entre établissements publics de santé et établissements privés, ville et hôpital, sanitaire et médico-social, exercice individuel et exercice collectif, médecine libérale et médecine hospitalière.

La conférence prononcée par monsieur Thomas Mesnier, rapporteur de la loi, traitera en particulier deux points : le décloisonnement du parcours de formation et des carrières des professionnels de santé et de la réforme des études en santé, ainsi que la structuration de l’offre de soins dans les territoires (offre hospitalière de proximité, mise en place des CPTS, relation soins ville hôpital).

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