Par le Pr Bernard Bioulac, Président de la Mission d'information parlementaire sur la bioéthique (1991-1992), Rapporteur des lois bioéthiques (1992-1993).
Dans les années 1970-1980, les progrès de la biomédecine et ses applications à l’homme suscitent, dans la société, des questions majeures tant au plan éthique que juridique.
A ces questionnements plusieurs réponses institutionnelles se font jour. En 1983 est créé le Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) dont le rôle consultatif consiste à rendre des avis sur les problèmes moraux soulevés par la recherche dans le domaine de la médecine et de la santé.
En 1992 s’ouvre, au Parlement, un débat sur la constitution d’un corpus législatif sur la bioéthique. La représentation nationale va légiférer sur trois thèmes : origine de la vie, corps humain et données nominatives et ne retiendra pas la fin de vie., il en résultera le vote des premières lois bioéthiques en 1994.
Pendant ces trente ans (1994-2024), grâce à ces démarches législatives, s’est faite jour une réelle réflexion éthique sur la nécessité et les limites de l’application du progrès médical à l’homme.
* Président de la. Mission d'information parlementaire sur la bioéthique. (1991-1992), rapporteur des lois bioéthiques. (1992-1993), et aussi Directeur honoraire de l'ERENA site de Bordeaux, Directeur de l'ERENA Bordeaux de 2015 à 2021, Directeur adjoint de l'ERENA de 2018 à 2021, Professeur émérite à l'Université de Bordeaux, Membre de l'Académie nationale de Médecine.